Le dernier repas du Seigneur
Première Lettre de Saint Paul aux Corinthiens, Chapitre 11, versets 23 à 26
J’ai moi-même reçu ce qui vient du Seigneur, et je vous l’ai transmis : la nuit où il était livré, le Seigneur Jésus prit du pain, puis, ayant rendu grâce, il le rompit, et dit : « Ceci est mon corps, qui est pour vous. Faites cela en mémoire de moi. »
Après le repas, il fit de même avec la coupe, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang. Chaque fois que vous en boirez, faites cela en mémoire de moi. »
Ainsi donc, chaque fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.
Ce passage de l’écriture est le plus ancien témoignage de l’institution de l’Eucharistie par Jésus lors de la dernière Cène. On reprend pratiquement mot-à-mot ces paroles durant la consécration à la Messe. Jésus savait ce qui allait arriver, d’ailleurs, dans les autres passages du nouveau testament qui relatent cet événement, on mentionne explicitement que Judas va le trahir. Jésus donne à ses disciples son ultime témoignage qui devra rester « jusqu’à ce qu’Il vienne ». A chaque messe, on est relié à cet instant de l’Histoire.
C’est pour cette raison que dans son évangile, Jean parle du lavement des pieds. L’institution du repas du Seigneur est suffisamment assurée dans les communautés chrétien qu’il met l’accent sur ce qui se passe intimement. Comme clef de compréhension du repas eucharistique, il donne décrit le lavement des pieds
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean, Chapitre 13, 1-10
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit : « C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? » Jésus lui répondit : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Jésus s’est fait serviteur de tous, pour tous nous soyons sauvés.
La Fête Dieu est fêtée le jeudi à Liège, pour faire le lien avec la dernière Cène. C’est une fête eucharistique qui remet en mémoire le don de Dieu lors de ce repas, mais avec cet accent particulier qu’est Sa Présence continue avec nous « jusqu’à ce qu’Il vienne ».